Historique Méhari

citroen mehari jauneCette voiture unique en son genre lors de sa conception a été développée par une société privée la SEAB (Société d’Exploitation et d’Application des Brevets) à la fin des années 1960 sur la base d’une plate-forme de 2 CV fourgonnette raccourcie de 22 cm.

Il s’agissait d’utiliser un matériau de type nouveau l’ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène) pour faire une carrosserie d’un seul bloc fixée sur une structure tubulaire et réaliser un véhicule tous chemins polyvalent accessible au plus grand nombre.

La première maquette de la Méhari a été réalisée en 1967 par Jean-Louis Barrault, designer SEAB. A partir de là, les choses vont très vites puisque dès octobre 1968 la voiture est présentée par Citroën au Salon de l’Automobile de Paris dans une version 4 places. Le moteur est celui de la Dyane 6, un bi-cylindres refroidi par air de 602 cm3 et de 28,5 ch SAE.

En 1970 la Méhari trouve ses repères et la production est accélérée, plus de 10 000 exemplaires sont fabriqués chaque année jusqu’en 1974. Une version 2 places est commercialisée dès cette époque ainsi qu’en 1972 une version pour l’Armée caractérisée par la présence de deux batteries et donc d’un poids légèrement plus élevé que l’original.

Viennent ensuite des améliorations régulières pour adapter le modèle aux nouveautés automobiles. Nous noterons en 1977 une démultiplication augmentée et un double circuit de freinage et en 1978 l’arrivée de ceintures de sécurité et de freins à disques à l’avant.

1979 est l’année de la version 4x4 qui ne sera fabriquée qu’à 1213 exemplaires jusqu’en juillet 1982. Un peu moins de 200 Méhari 4x4 roulent encore, pourtant avec une capacité de franchissement des pentes de 75% ce véhicule a fait les preuves de son efficacité.

La dernière Méhari est sortie des chaînes de montage en décembre 1987. A cette date, 144.953 exemplaires du véhicule ont été fabriqués. La moitié roule encore. La simplicité de la mécanique, la robustesse des matériaux, l’absence de corrosion sur les parties plastiques ainsi que la facilité d’approvisionnement en pièces détachées font qu’elle est toujours très recherchée des amateurs.

Son nom, qui est celui d’une race de dromadaires domestiques dressée pour les courses par les Touaregs, résume bien le côté passe partout et résistant de ce véhicule qui s’est très vite révélé particulièrement adapté sous les climats les plus chaud.